mardi 20 novembre 2007

Dieu pardonne, pas le prolétariat !

La réaction à la sortie de M. Ouellet, le chef de l'Église catholique de Québec, devant la Commission Bouchard Taylord, qui dénonçait le «vide spirituel» et demandait aux québécois de «se réveiller» (voir ici et ici), a été si forte que le bonhomme a senti le besoin d'écrire aux journaux pour demander officiellement pardon pour les fautes commises par l'Église québécoise au cours de l'histoire. Selon un article du Soleil, Marc Ouellet écris entre autre ceci: «Des mères de famille ont été rabrouées par des curés sans égard pour les obligations familiales qu’elles avaient déjà assumées; des jeunes ont subi des agressions sexuelles par des prêtres et des religieux, leur causant de graves dommages et traumatismes qui ont brisé leur vie! Ces scandales ont ébranlé la confiance du peuple envers les autorités religieuses, et nous le comprenons! Pardon pour tout ce mal!»

Ce à quoi j'aurais envie de répondre: il est trop tard, le mal est fait. Quand bien même comme Marc Ouellet ferait le chemin Québec-Montréal à genoux, ça ne ferait revenir personne à l'église, cette Église qui est toujours aussi sexiste et homophobe qu'avant (comme en font foi les positions sur la contraception, l'ordination des femmes, le mariage gay, etc.).

Comme disait la Brigada Flores Magon: Dieu pardonne, pas le prolétariat!

2 commentaires:

Nicolas a dit…

Sur le même sujet, Patrick Lagacé en a écrit une pas pire: Le cadavre grouille encore.

(oui, je sais, c'est un journaliste bourgeois... And so fucking what?)

Nicolas a dit…

Ma parole, les chroniqueurs sont déchaînés... J-Jacques Samson compare même le cardinal à «a href=>un batteur de femmes!