vendredi 8 février 2008

Les pauvres et les vieux ne pèsent pas lourds

On n'a pas fini d'entendre parler du «poids média», cette mesure de l'impact médiatique d'un sujet développée par Influence communication. Lu dans Le Trente, la revue de la Fédération professionnelle des journalistes:

La bouffe avant les pauvres et les vieux
Pour l'ensemble de l'année 2007, le thème de la pauvreté n'a généré que 0,08% de l'attention des médias. La condition des aînés a fait à peine mieux, à 0,09%, un ordre de grandeur semblable à la place accordée aux animaux de compagnie, soit 0,11%. En comparaison, la cuisine et les recettes ont occupé 0,61% de l'espace médiatique, environ sept fois plus que la pauvreté ou les aînés.


Et dire que certains chroniqueurs du Journal de Scabec se plaignent de la trop grande place médiatique occupée par «le lobby de la pauvreté»... Sans commentaire!

Oh, pis tiens, autre donnée qui en dit long sur l'économie politique des médias: la place des arts et de la culture est en recul marqué. En deux ans, la part des sujets culturels est passée de 7,20% à 3,66%. Ouch!

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Passionnant!

Anonyme a dit…

Ça semble presque beaucoup pour ce qui est de la culture, mais tout ce dont on parle dans ces médias merdiques, côté "culture", c'est des trucs "grand public", ou plutôt "Gros public" puisque c'est du fast food.
La place de la culture, c'est à dire de celle qui explore réellement les profondeur de la subjectivité humaine, est d'environ 0 à 0 pour cent...
Alex