vendredi 12 juin 2009

À propos de la diversité sexuelle



Le bouquin "Cro-magnon toi-même" retrace l'évolution de l'humain à travers le temps. On y apprend pourquoi certains peuples souffrent plus d'intolérance à la lactose que d'autres ou comment le sucre a contribué à affecter la qualité de notre vue.

L'un des chapitres du livre est consacré à l'homosexualité. L'auteur explique comment les jeunes aristocrates grecs de l'antiquité étaient invités à prendre un "professeur-amant" pour améliorer leur éducation. On y apprend aussi comment les babouins peuvent devenir homosexuels par manque de femelles (le mâle alpha les monopolises toutes) et utilise ses rapports sexuels pour renforcer ses relations avec ses semblables.

En gros l'auteur explique comment selon des facteurs biologiques ou culturels, un être humain peut naître homosexuel ou le devenir plus tard, temporairement ou de façon permanente.



En ce moment se déroule un festival bien spécial en Bolivie. C'est simple: Les hommes se déguisent en femme. Ceux-ci doivent danser avec les autres hommes. Le plus féminin d'entre eux remporte un somptueux trophée et devient le roi(reine) de la fête. Ils appellent ça la "noche Bufa".

Bon l'idée n'est pas de devenir homosexuel, on l'aura compris.

Et là ça m'a frappé tout d'un coup. Il faut vraiment être évolué dans les moeurs pour parvenir à ce niveau d'autodérision.

Une société habituellement pourtant machiste (ou l'intolérance à l'homosexualité est encore à la mode) comme la Bolivie réserve quand même un jour par année ou les hommes s'habillent en femme. Du jour au lendemain, les hommes les plus cool sont ceux qui deviennent travesti. Un acte socialement condamnable tel jour devient branché le lendemain.



Ce qu'il faut retenir de tout ça, c'est que de tout temps, dans certaines sociétés, les comportements sexuels alternatifs peuvent être socialement acceptés et même valorisés. Vous pouvez aussi noter que les pays les plus évolués ne sont pas nécessairement ceux que l'on croit.

Source: L'antenne Bolivienne de l'UCL.

Aucun commentaire: