dimanche 8 novembre 2009

La FPJQ en eau trouble

Fagstein lève un lapin intéressant sur son blogue: il y aura des élections la semaine prochaine au congrès de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ). Mine de rien, la lutte de classe semble vouloir s'inviter dans cette instance «neutre» regroupant journalistes indépendants, patrons et syndiqués.

En effet, pour la première fois depuis longtemps, la présidence de l'organisation est contestée par plus d'une personne. Dans le coin gauche, si l'on veut, il y a Martin Bisaillon, journaliste à Rue Frontenac, et, dans le coin droit, François Cardinal, de La Presse. Bisaillon se présente avec une liste officieuse de syndicalistes: Brian Myles (Le Devoir), Isabelle Richer (Radio-Canada), André Noël (La Presse et Michel Corbeil ()Le Soleil). Cardinal se présente seul.

Vous l'aurez devinez, si Bisaillon est élu, ce serait la première fois que la présidence de la FPJQ serait assumée par un journaliste en lock-out. La grogne est manifeste, semble-t-il, depuis que le président sortant, François Bourque du Soleil a critiqué la décision du président de l'Assemblée nationale, sur recommandation de la Tribune de la presse, de ne pas accréditer de journalistes du Journal de Québec supplémentaires dont on pouvait légitimement craindre que les textes alimenteraient les pages du Journal de Montréal dont les journalistes légitimes sont en lock-out (et dont les textes se retrouvent conséquemment dans Rue Frontenac). Pour plusieurs, cette critique revenait à une prise de position indue dans le conflit de travail. L'équipe informelle de Bisaillon veut donc rétablir la neutralité de la FPJQ. Curieusement, Cardinal veut faire la même chose. À suivre...

Pour en savoir plus: Should journalist associations take sides in union issues? ou encore Élection 2009 à la présidence de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec : la neutralité du président sortant pointée du doigt par les deux candidats

1 commentaire:

Serge-André Guay a dit…

Élection 2009 à la présidence de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec : Un candidat s'en prend à la «multiplication des blogueurs et autres «journalistes citoyens»

http://manuscritdepot.com/internet-litteraire/actualite.326.htm

Élection 2009 à la présidence de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec : Le radicalisme du journaliste Martin Bisaillon, candidat à la présidence de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec, faire craindre le pire pour la crédibilité de l'organisme de défense de la liberté de presse et du droit public à l’information

http://manuscritdepot.com/internet-litteraire/actualite.330.htm